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Les Nouvelles du Monde d'Après - Avril 2023



L’édito de Nicolas


Vendredi après-midi, il fait un temps de chien, le bureau est calme (chez BrainsWatt les salariés sont à 4,5 jours par semaine), c’est l’idéal pour me poser sur la newsletter du mois d’avril et vous partager ce qui m’a interpelé ou inspiré ces dernières semaines. J’adore écrire, même si c’est ardu de trouver le temps, mais j’espère que vous avez au moins un brin de plaisir à me lire ! Les petites réponses super sympas que certain.e.s m’envoient à réception me donnent la force de continuer LNMA.


Car je ne suis pas sûr de pouvoir le faire encore longtemps. A côté de mon combat contre le changement climatique, je dois maintenant mener un combat plus personnel contre la maladie, chaque instant, chaque jour - sans doute le combat le plus difficile de ma vie. Comme pour le réchauffement climatique, il va falloir garder espoir malgré la réalité qui s’assombrit.


Ce que je retiens de cette nouvelle épreuve, c’est que mener un combat plus grand que soi (le climat, en l’espèce) est le meilleur remède contre l’abattement. C’est seulement sur scène en conférence, lorsque j’essaie de convaincre les entreprises de réparer la planète, que j’arrive à oublier l’espace d’une heure mon autre combat. Et ça fait du bien, parce que je sais que je lutte pour quelque chose de juste qui par essence me transcende.


“Celui qui a un Pourquoi peut supporter n’importe quel Comment” disait, je crois, Nietzsche (je n’ai pas demandé à Chat GPT). Espérons que, tant contre le réchauffement climatique que contre la maladie, je puisse supporter les Comment qui arrivent, pleins d’incertitudes, de peurs, mais aussi d’espoirs, il en faut.


Nicolas Beretti





Des mégafuites mégaflippantes


  • En 2022, des milliers de gigantesques fuites de méthane, gaz à effet de serre bien plus puissant que le CO2, ont été détectées par satellite un peu partout sur la planète.

  • Elles sont une menace directe pour le réchauffement climatique, et, pire encore, 55 d’entre elles sont identifiées comme des “bombes climatiques”, susceptibles de libérer autant de gaz à effet de serre que les Etats-Unis pendant 30 ans.

  • Leur origine est claire : il s’agit essentiellement de sites d’extraction de gaz ou pétrole, et d’immenses déchetteries sauvages, non traitées.

  • Le Bangladesh, par exemple, émet à travers ses décharges (devinez d’où elles viennent) environ 371 tonnes de méthane chaque heure, soit plus de 3 millions de tonnes par an.

  • Le méthane ayant un pouvoir réchauffant 25 fois plus puissant que le CO2, on parle alors ici de près de l’équivalent du rejet de 81 millions de tonnes de CO2. Rien qu’au Bangladesh.

Source : ici.


En route vers "l'a-croissance" avec La Chartreuse


Vous connaissez certainement la Chartreuse, cette liqueur ancestrale fabriquée en France, à base de 130 plantes. La croissance de cette entreprise, détenue majoritairement par des moines, a été continue depuis des dizaines d’années, et l’entreprise iséroise se porte très bien.


Dans un tel cas de figure, n’importe quel dirigeant ou Comex déciderait de soutenir la croissance en investissant dans de nouvelles unités de production, en ouvrant de nouveaux marchés à l’export, en faisant du marketing, etc…


Eh bien pas Emmanuel Delafon, le PDG de l’entreprise.


A rebours de cette logique “LeaderShit” que nous combattons chez BrainsWatt (la logique du toujours plus), Emmanuel Delafon a décidé de stopper la croissance de son entreprise, car, comme n’importe quel enfant de 5 ans peut le comprendre (mais pas les actionnaires du CAC40 visiblement), la croissance infinie sur une planète finie n’est pas possible.


Et pour aller plus loin, l’entreprise a décidé de décarboner autant que possible leurs opérations, en expédiant par exemple leur production par bateau à voile. Plus lent certes, mais infiniment moins carboné !


Une entreprise qui renonce volontairement à la croissance aveugle et se met elle-même des limites, en décarbonant sa supply chain, voilà qui est inspirant ! Seriez-vous chiche de renoncer à votre croissance ?


Une entreprise qui renonce volontairement à la croissance aveugle et se met elle-même des limites, en décarbonant sa supply chain, voilà qui est inspirant ! Seriez-vous chiche de renoncer à votre croissance ?

 

L’info (in)utile pour briller en société



Lors d’un orage, la foudre peut séparer les molécules d'oxygène (O2) en atomes d'oxygène (O). Ces atomes d'oxygène peuvent ensuite se combiner avec d'autres molécules d'oxygène (O2) pour former de l'ozone (O3), qui est une forme d'oxygène composée de trois atomes d'oxygène. C'est pourquoi vous pouvez parfois sentir une odeur fraîche et piquante dans l'air après un orage, car cela peut être dû à la présence d'ozone généré par les éclairs.

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