Cette année, le Jour du Dépassement (date à laquelle l’humanité a consommé toutes les ressources biologiques que la planète est capable de générer durant l’année), est fixé au 28 juin. Concrètement, ça signifie qu’à partir du 28 de ce mois, nous allons, chaque jour, détruire des ressources naturelles qui ne pourront tout simplement pas être régénérées. Autrement dit, nous allons consommer l’équivalent de ce qu’1,75 Terres pourraient nous apporter. Si vous pensez qu’on est sur la bonne voie (après tout, jamais les marques n’ont autant parlé d’écologie!), pas du tout : ce “déficit écologique” est le record absolu jusqu’à présent (nous avons commencé à être en “déficit écologique” au début des années 70). Cela fait donc 50 ans que nous sur-exploitons les ressources de la planète - pourtant, jamais nous n’avons autant parlé d’ODD, de climat, d’écologie. Triste paradoxe. C’est pour cela que je le répète à longueur de conférence, “réduire son impact” est largement insuffisant : cela revient à réduire un peu la dette écologique sur l’année en cours, mais la dette accumulée, elle, ne cesse de grossir. Vous m’avez peut-être déjà entendu répéter, ainsi, que “réduire son impact”, c’est comme “taper moins fort sur son gamin”. Peut-on réellement s’en vanter ? Bien sûr que non. C’est pareil pour une entreprise : l’étape de réduction est certes incontournable, mais n’est absolument pas une fin en soi, ni un motif de satisfaction. Ce n’est que la première marche vers l’économie régénérative, seule capable de faire diminuer rapidement le montant global de notre dette écologique en restaurant des écosystèmes endommagés. Alors, oui, ce sera coûteux. Oui, ce sera complexe. Et non, personne n’a LA solution universelle pour tous nous sauver. Mais c’est notre impératif devoir à tous que de prendre part à ce combat. Sinon, ce sera notre dernier. Et c’est tout le sens de notre engagement chez BrainsWatt : faire de chaque entreprise une solution à un problème environnemental ou sociétal (les deux étant intriqués), et non pas un facteur aggravant. Le chemin est long et difficile, mais l’alternative est tellement pire que la meilleure chose que nous avons à faire est de nous retrousser les manches, de prendre notre courage à deux mains et de commencer à agir. Maintenant.
Nicolas Beretti
A l'occasion de ce triste "anniversaire" du Jour du Dépassement, BrainsWatt se joint à Agorize pour proposer la Re-Box : la boîte à idées régénératives ! L'objectif : permettre à chaque collaborateur d'être sensibilisé et formé aux enjeux de l'économie régénérative et surtout de proposer des idées concrètes pour réparer le monde.
BeeBar, Solar Impulse et elho : C’est avec beaucoup de fierté que nous avons appris que BeeBar, après plusieurs semaines d’audit, a été retenu par la Fondation Solar Impulse comme l’une des 1000 solutions identifiées dans le monde pour une économie durable. Nous sommes très très heureux de cette reconnaissance et ça nous donne envie de développer encore plus ce chouette projet…
…il se trouve d’ailleurs qu’à l’occasion de la journée mondiale des abeilles, nous avons imaginé deux nouveaux modèles de BeeBar, plus écologiques, plus jolis et moins chers, grâce à l’aide de Leroy Merlin, qu’on ne présente plus, et de elho, fabricant de pots de fleurs en plastique recyclé et par énergie renouvelable. Certifiée B-Corp, l’entreprise est très engagée pour l’environnement et le partenariat avec Beebar fut une telle évidence que tout a été bouclé en 3 jours ! Si l’idée d’offrir des BeeBars à vos collaborateurs vous intéresse, pour marquer l’engagement de votre entreprise pour la biodiversité et la planète, parlons- en !
Le Vanuatu déclare l’état d’urgence climatique
Vendredi 27 mai 2022, le chef du Gouvernement du Vanuatu (300 000 habitants) a déclaré l’état d’urgence climatique, et mis en place un plan d’1,2 milliards d’euros pour diminuer au maximum l’impact du réchauffement climatique sur le pays.
Le Vanuatu est un pays plus que vulnérable aux risques naturels ainsi qu’aux conséquences du réchauffement climatique - l’archipel est très souvent touché par des cyclones et séismes. Il a été classé en 2011 par le World Risk Index comme étant le “pays le plus vulnérable aux risques naturels”.
La condition du Vanuatu n’a malheureusement rien de surprenant au vu des dernières actualités liées au réchauffement climatique. Une situation qui pourrait s’étendre à d’autres pays si rien n’est fait pour endiguer la situation environnementale actuelle.
Source : Reporterre, “L’archipel du Vanuatu déclare l’état d’urgence climatique” , 1er juin 2022
L’aquaculture comme solution au réchauffement climatique ?
1. Greenwave, ça vous dit quelque chose ? Cette entreprise s’est donné une mission: accélérer le développement de “fermes océaniques régénératives". Ces fermes produisent des algues, des crustacés et des poissons tout en régénérant localement l’océan.
2. En effet, les fermes Greenwave présentent de nombreux avantages : reforestation marine (après tout les algues, ce sont des arbres sous-marins), séquestration de carbone et d’azote, et développement d’écosystèmes agricoles profitables (condition sine qua non pour un déploiement mondial).
3. Greenwave travaille en partenariat avec des communautés côtières directement impactées par le changement climatique, et leur fait bénéficier des bienfaits d’un marché en très forte croissance.
Une entreprise qui répare notre planète, tout en créant des emplois et garantissant une justice économique : ça c’est de l’économie bleue régénérative !
Une idée qui nous trotte dans la tête depuis des lustres
Face au réchauffement climatique qui va transformer nos villes en étuves caniculaires, le premier réflexe à court terme sera de s’équiper en climatiseurs, ce qui entraînera une catastrophe encore plus grande (aggravation des puits de chaleur en ville, surconsommation d’énergie, donc des émissions de carbone, donc du réchauffement climatique, etc…).
L’alternative, on la connait, est de végétaliser autant que possible nos rues pour re-créer de la fraicheur, de l’ombre et de l’humidité. Un arbre aurait en effet le pouvoir rafraîchissant de 5 climatiseurs ! Pour financer une reforestation urbaine massive, notre idée (peut-être absurde) serait de créer un “JCDecaux” des arbres.
Au lieu de planter des abribus et des panneaux publicitaires, il faudrait planter des plantes/ des arbres et y associer un support publicitaire. De cette manière, l’annonceur finance la végétalisation des villes et le citoyen trouvera un bénéfice collatéral à toute cette publicité (qui nous envahit déjà). Mille questions restent en suspens évidemment (surtout après avoir lu La Vie Secrète des Arbres) mais si un écologue ou JCDecaux nous lit…nous sommes là !
Rendre les supports publicitaires plus écologiques tout en finançant la reforestation urbaine… Une idée qu’on aimerait bien lancer avec le Lab de Brainswatt, si ça vous tente :)
L’info (in)utile pour briller en société
95% de ce qui compose l’univers (matière + énergie) nous est totalement inconnu. Tout ce que nous pouvons voir (des galaxies les plus lointaines à Martine, de la compta) est fait des 5% de matière -dite baryonique- qui nous est familière (protons, neutrons, cornichons). Autrement dit, nous sommes de parfaits ignares du monde qui nous entoure. Restons humbles, restons curieux !
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